Décoloniser et renforcer la recherche autochtone : perspectives internationales

Blog
6 avril 2018
Auteur(s) :
Dina Guth, PhD, Program Officer, Research Grants & Partnerships Division, Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC)

Blogueur invité Dina Guth, Ph.D., Agent de programmes, Division des subventions de recherche et des partenariats, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH)

Ceci est un blogue au sujet de l’événement N° 1212. Cliquez ici afin d’en apprendre davantage.

Comment le milieu de la recherche répond-il à la demande de la Commission de vérité et réconciliation du Canada de renforcer les connaissances et les méthodes d’enseignement autochtones au sein des établissements postsecondaires? Pour répondre à cette question, la communauté des chercheurs en sciences humaines doit montrer l’exemple en matière d’engagement et d’ouverture face à différents points de vue.

Dans le cadre du Congrès 2018, le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) a formé un groupe de chercheurs internationaux reconnus, qui explorera le renforcement de la recherche autochtone et de la formation en recherche autochtone d’un point de vue mondial. Venez découvrir de quelle façon des pays comme l’Australie et le Mexique ont commencé à utiliser les méthodes et les théories autochtones dans l’éducation et la recherche et prendre connaissance des modèles qu’ils peuvent offrir pour répondre à l’appel à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Prenez part à un après-midi de discussions stimulantes.

Voici plus de détails au sujet de l’évènement :

Cérémonie d’ouverture

Noel Starblanket est aîné en résidence à l’University of Regina. Défenseur de longue date des organismes des Premières Nations, il a été chef de la Première Nation crie Star Blanket, président du conseil des chefs du Traité no 4, vice-chef de la Federation of Saskatchewan Indian Nations et chef national de l’Assemblée des Premières Nations.

Modératrice

Dominique Bérubé est vice-présidente de la Direction des programmes de recherche du CRSH. Elle détient un doctorat en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal. Avant de se joindre au CRSH, elle a occupé divers postes de cadre en administration de la recherche à l’Université de Montréal. De 2012 à 2015, elle a dirigé le conseil d’administration d’Érudit, une plateforme qui donne accès à des publications sur la recherche en sciences humaines.

Groupe de discussion

Emiliana Cruz est professeure adjointe au Département d’anthropologie du Centre de recherche et d’études supérieures en anthropologie sociale, au Mexique, et directrice du projet de documentation sur les langues chatino. Par ses recherches, cette anthropologue en linguistique dont la langue maternelle est le chatino tente d’encourager les locuteurs à étudier et à enseigner leurs langues maternelles.

Aileen Moreton-Robinson est professeure émérite en recherche autochtone de la Queensland University of Technology, en Australie, et directrice du National Indigenous Research and Knowledges Network. Chercheure reconnue sur la théorie de la race et de la blancheur, elle est membre exécutive du National Aboriginal and Torres Strait Islander Higher Education Consortium.

Rowena Phair est chef de projet pour la Direction de l’éducation et des compétences de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ancienne sous-secrétaire pour la réussite scolaire du ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Zélande, elle a dirigé en 2017 une étude de l’OCDE intitulée La réussite scolaire des élèves autochtones.

James Riding In est directeur intérimaire et professeur agrégé en études amérindiennes à l’Arizona State University et rédacteur en chef de Wicazo Sa Review: A Journal of Native American Studies. M. Riding In, qui a joué un rôle marquant dans le développement des études amérindiennes au sein de son université, est une personnalité publique reconnue pour ses recherches et sa défense du rapatriement.

Linda Tuhiwai Smith est professeure en études maori et autochtones à l’University of Waikato, en Nouvelle-Zélande. Détentrice d’un diplôme de doctorat, elle est membre de la Royal Society Te Apārangi (FRSNZ) et compagnon de l’Ordre du Mérite de Nouvelle-Zélande (CNZM). Elle a contribué à la mise sur pied de plusieurs établissements de recherche, dont le Māori Centre of Research Excellence, dont elle a été codirectrice fondatrice. Elle a également siégé aux principaux conseils de financement en recherche de la Nouvelle-Zélande. Son livre, Decolonizing Methodologies: Research and Indigenous Peoples, connaît un succès mondial depuis sa publication en 1999.