Voir en grand : Comment les sciences humaines bâtissent un Canada meilleur

En novembre 2021, la Fédération a publié son rapport, « Voir en grand : Comment les sciences humaines bâtissent un Canada meilleur ».

Alors que nous continuons d’émerger de la pandémie, le rapport Voir en grand présente un message unique et primordial à l’intention du Canada et de ses dirigeant.e.s élu.e.s : il nous faut reconnaître et soutenir les contributions essentielles des sciences humaines. Les connaissances et les compétences acquises grâce à ces disciplines participeront au rétablissement du Canada à la suite de la pandémie et contribueront à un forger un meilleur avenir pour toutes et tous à l’échelle du pays, et partout dans le monde.

Du changement climatique à la migration humaine, en passant par l’inégalité des revenus et la montée du populisme, d’énormes changements dans le monde exigent que nous soyons doté.e.s des compétences, des perspectives et de la compréhension nécessaires afin de nous y retrouver dans un avenir incertain.

La pensée critique et les compétences analytiques, la sensibilisation à l’histoire et aux cultures, ainsi que les connaissances, les découvertes et les aptitudes acquises et partagées grâce aux sciences humaines figurent en tête de liste.

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Ces disciplines traitent les grands enjeux, qu’il s’agisse d’injustice raciale, de réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones, ou des avancées rapides de l’intelligence artificielle. En temps de crise, elles éclairent et orientent notre intervention. Elles découvrent, préservent et mobilisent les connaissances sur le Canada et le monde, y compris les connaissances sur notre histoire, nos langues et nos patrimoines culturels. Elles permettent de promouvoir la citoyenneté engagée et le leadership public, et de renforcer notre démocratie en analysant les enjeux, en éclairant les décisions stratégiques et en exposant la désinformation.

De plus, Voir en grand offre une perspective rassurante aux étudiant.e.s et leurs familles : les études en sciences humaines mènent à des emplois stables et à des carrières enrichissantes. Les employeurs d’aujourd’hui recherchent des diplômé.e.s doté.e.s des « compétences humaines » : des compétences sophistiquées en communication; la capacité à travailler avec d’autres personnes, à les comprendre et à s’y adapter; ainsi que les compétences en matière d’analyse et de résolution de problèmes.

Il s’agit de compétences qui aident les organismes à croître et à prospérer. Elles sont également caractéristiques d’une formation en sciences humaines.

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Nous avons demandé aux expert.e.s : que pensent-ils/elles du #RoleofHSS ?

Une photo de Prof Chelsea Gabel, Chaire de recherche du Canada, Bien-être des Autochtones, engagement communautaire et innovation et Professeure agrégée à l’Université McMaster. La citation de Prof Gabel dit « L’importance des SH est qu’elles impliquent de travailler avec de nombreux partenaires, à travers de nombreuses sphères politiques et au sein de nombreux systèmes de connaissance. Ainsi, les réalités vécues et connaissances des peuples et communautés autochtones devraient être appréciées et reconnues"

Une photo de la Prof Miao Song, professeure d’arts du design et de l’informatique à l’Université Concordia. La citation de Prof Song dit « L'aspect humain de tout développement technologique est extrêmement important. C'est pourquoi l'un de mes principaux domaines de recherche est l'interaction homme-machine (IHM) et la conception d'interaction, pour améliorer la technologie pour l'être humain et garder l'humain au cœur du concept à des fins de convivialité, d'éthique, d'esthétique, d'adoption...

Une photo de la Prof Malinda Smith. Le texte dans l’image dit « Malinda S. Smith, chef de file reconnue à l’échelle nationale en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, est très estimée pour ses contributions à une approche améliorée à l’égard des politiques et des pratiques d’équité au Canada. La recherche de Mme Smith, qui a obtenu la bourse de la Fondation Pierre Elliott Trudeau en 2018, a permis de découvrir et de faire connaître les histoires de figures noires largement oubliées dans le Canada.

 

Une photo de Patricia Bérubé, une candidate au doctorat en médiation culturelle à l’Université Carleton. une citation de Patricia qui dit « La nature de plus en plus interdisciplinaire des disciplines des sciences humaines donne lieu à un certain nombre de collaborations enrichissantes. À travers ces échanges, les chercheur.euse.s peuvent découvrir d’autres perspectives et les incorporer dans leur approche, générant ainsi des solutions innovantes aux questions sociales importantes.