Mise à jour de la présidente de la Fédération sur les résultats de l’enquête (incident du 2 juin)

Actualité
28 août 2019

La Fédération a présenté aujourd’hui les résultats d’une enquête sur un incident survenu le 2 juin 2019 lors du Congrès des sciences humaines.

Les constatations de cette enquête sont claires : un membre de notre communauté savante a été victime de harcèlement et de discrimination de la part d’un autre congressiste, en violation des normes de comportement imposées à toute personne inscrite au Congrès. 

Cet incident relève du profilage racial. Le chercheur victime de ce mauvais traitement n’a pu bénéficier de ce à quoi tous les participants au Congrès ont droit, à savoir, selon les termes du Code de conduite, « un environnement exempt de discrimination [et] de harcèlement ». La Fédération est profondément désolée de cet incident et adresse au chercheur ses plus sincères excuses, aussi bien pour la douleur et l’humiliation publique qu’il a subies que pour le manque de respect dont il a été victime.

Sur la base des constatations de l’enquête, la Fédération s’emploie à prendre des mesures décisives. La personne qui s’est rendue coupable des actes précités s’est vu interdire d’assister au Congrès pendant au moins trois ans, et devra respecter cinq conditions avant d’être autorisée à y assister à nouveau.

La Fédération travaille à renforcer ses politiques et ses pratiques pour prévenir la discrimination, le harcèlement, le profilage racial et le racisme anti-Noirs. Elle s’engage de plus à faire en sorte que ces problèmes soient abordés dans le cadre de la programmation des Congrès à venir. Après avoir rendu public le thème revu du Congrès 2020 : Bâtir des passerelles : combattre le colonialisme et le racisme anti-Noirs, la Fédération travaille avec ses membres pour que la description de ce thème et la programmation reflètent ce changement.

Je vous remercie de la patience dont vous avez fait preuve pendant que la Fédération faisait le nécessaire pour enquêter sur l’événement du 2 juin, déterminer ce qui s’est passé et, enfin, prendre des mesures responsables basées sur les faits. Mes collègues du conseil d’administration et moi-même sommes impatients de poursuivre notre dialogue sur ces questions importantes et de rechercher avec notre communauté universitaire des solutions afin de remédier aux injustices raciales et sociales.

N’hésitez pas à communiquer avec moi, en tout temps, si vous avez des questions, des commentaires ou des préoccupations.

Cordialement,

Patrizia Albanese
Présidente
Fédération des sciences humaines
president@ideas-idees.ca