La réconciliation et l’Université

Actualité
30 mai 2015

OTTAWA, le 30 mai 2015 – La Fédération des sciences humaines annonce aujourd’hui sa détermination de contribuer à la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones au Canada. L’annonce d’aujourd’hui survient dans la foulée de l’appel à agir en vue de la réconciliation au Canada lancé par l’hon. juge Murray Sinclair lors de sa causerie Voir grand prononcée durant le Congrès des sciences humaines à l’Université d’Ottawa.

Le conseil d’administration de la Fédération a adopté récemment les Principes et processus des Pierres de touche pour un avenir meilleur, destinés à orienter ses travaux en faveur de la réconciliation. Dans ce cadre, il est admis que la réconciliation est une dynamique qui doit être poursuivie et consolidée — et n’est donc pas un événement ponctuel ou un projet à court terme.

Les cinq Pierres de touche principales comprennent :

  1. La reconnaissance de l’autodétermination des Autochtones;
  2. Le besoin d’adopter une approche holistique qui promeut la réconciliation;
  3. Le respect des cultures et des langues autochtones;
  4. Le besoin d’interventions structurelles permettant de remédier à la marginalisation et aux torts historiques; et
  5. La non-discrimination : apporter au personnel et aux partenaires non autochtones un soutien favorisant un travail fondé sur une relation respectueuse.

« La nécessité de la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones devient de plus en plus pressante au pays, y compris le besoin de mettre en place des mesures importantes dans le secteur de l’enseignement postsecondaire », déclare Stephen Toope, président de la Fédération des sciences humaines et directeur de la Munk School of Global Affairs. « La Fédération est un chef de file dans la communauté de la recherche en sciences humaines et on attend, à ce titre, qu’elle prône la réconciliation parmi ses membres et ses partenaires. »

« Le chercheurs autochtones, les étudiants et les alliés non autochtones revendiquent un plus grand respect dans la communauté de la recherche en sciences humaines à l’égard du savoir, des cultures et des langues autochtones », affirme Cindy Blackstock, professeure agrégée à la University of Alberta et administratrice, Questions d’équité et diversité au sein du conseil de la Fédération des sciences humaines. « À l’heure où la Commission de vérité et réconciliation s’apprête à rendre public cette semaine son rapport final, ce moment historique exige que l’Université fasse sien l’appel à l’action. La réconciliation nous concerne tous et nous comptons œuvrer de concert avec les membres et les partenaires à l’établissement de justes relations. »

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À propos de la Fédération des sciences humaines

La Fédération des sciences humaines œuvre à la mise en valeur de la recherche et du partage des connaissances en sciences humaines pour une société libre et démocratique. Lancée sous sa forme initiale en 1940, la Fédération regroupe aujourd’hui plus de 160 universités, institutions et sociétés savantes représentant 85 000 chercheurs, membres du corps enseignant et étudiants au Canada. Elle organise le plus grand rassemblement d’universitaires au Canada à l’occasion du Congrès des sciences humaines, qui attire plus de 8 000 personnes chaque année. Pour plus de renseignements au sujet de la Fédération, visitez www.idees-ideas.ca.

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