Les subventions s’épuisant et la dotation du gouvernement fédéral n’ayant pas encore commencé, les deux conseils sont privés d’un financement stable et suffisant pour couvrir leurs frais administratifs et doivent envisager la possibilité de couper dans les programmes. Malgré cet état de choses, la fondation Rockefeller cause toute une surprise en accordant à la onzième heure une bourse pouvant atteindre 50 000 $, à la condition que le versement des fonds soit égalé au dollar près par un financement provenant de sources canadiennes. Le Conseil canadien de recherches sur les humanités sera en mesure de trouver ces fonds en grande partie grâce à l’aide de Walter L. Gordon, président de la Commission royale d’enquête sur les perspectives économiques du Canada et futur ministre des Finances. M. Gordon sollicite de nombreuses entreprises et des particuliers au nom du conseil et réussit à procurer 27 000 $ sur trois ans pour en assurer la survie. Les aides à la publication et aux programmes de recherche ne devront pas subir des compressions.
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